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Accueil d’un enfant en situation de handicap au sein de la cellule familiale

Photo stress et accueil enfant souffrant d'handicap

L’arrivée d’un enfant souffrant d’un handicap est source de beaucoup d’interrogations, tant pour l’enfant que pour les parents.

Il y a perte de repères, nécessité à aller vers l’inconnu pour en construire de nouveaux adaptables à l’enfant et au quotidien de l’ensemble de la cellule familiale.

L’inconnu étant source de peur, accueillir un enfant handicap est vecteur de stress, de tensions, voir de sentiments et comportements à tendance anxiogènes. C’est une réaction normale de notre organisme, face à une situation nouvelle stressante.

L’inconnu se situe également dans l’avenir. L’arrivée d’un enfant nous projette plus ou moins dans l’avenir, souhaitant le meilleur pour lui.

Dans le cas d’un enfant souffrant de handicap, les préoccupations des parents sont multipliées.

Elles sont affectives, financières. Elles sont source de grande inquiétude.

Quel avenir pour notre enfant ?
Pourra t-il intégrer une structure scolaire, existe t-il des structures adaptées, si oui où, notre enfant pourra t-il s’intégrer socialement, professionnellement ?
Quel devenir pour notre enfant, après notre disparition ?
…/…

Ses préoccupations sont couplées avec le fait d’annoncer le handicap de l’enfant par, peur de la réaction de l’environnement familialeamicalepeur du rejet social.

Accueillir un enfant souffrant de handicap nécessite également parfois, des adaptations au sein du foyer et achats de matériel, vecteur de coût.

Accueillir un enfant en situation de handicap, demande des adaptations permanentes, en fonction de l’évolution de l’enfant. Nouvelles structures, nouveaux repères, nouveaux mode d’éducation, nouveaux outils pédagogiques.

L’enfant souffrant d’un handicap demande beaucoup de temps, d’investissement personnel, il peut-être à l’origine d’un décrochage professionnel et de culpabilité au sein de la structure familiale où bien souvent les parents accaparés ont le sentiment de négliger un grand frère, une grande sœur, sans compter la fatigue physique et émotionnelle qui en résulte.

D’autant que parfois, c’est également le renoncement aux activité de loisirs, aux vacances, les vacances étant parfois un parcours du combattant pour trouver un lieu adapté à l’enfant.

Les parents sont dans l’impossibilité et oublient de s’accorder du temps pour eux, l’enfant étant le centre de la structure familiale.

Sans sas de décompression, le dialogue au sein du couple peut souffrir de cette situation, chacun s’enfermant dans, ses propres souffrances, ses interrogations, ses peurs, ses inquiétudes, d’autant que les femmes et les hommes ne réagissent pas toujours de la même manière, mais en fonction de leur sensibilité. Une incompréhension s’installe au sein du couple amenant parfois à une séparation.

Même s’il est difficile d’imaginer les répercussions de l’ensemble des problèmes vécus au quotidien, par les personnes accompagnant un enfant souffrant de handicap, chaque individu réagissant différemment, en fonction de sa personnalité, son environnement, son vécu, les angoisses, les peurs, le  ressentiment sur l’équilibre de la cellule familiale est ressenti ou vécu à un moment donnée, par chacune d’entre elles.

Bien souvent, par manque de temps et par réaction et culpabilité d’avoir un enfant souffrant de handicap, les parents ne peuvent s’exprimer ou refusent de le faire par le sentiment d’être incompris.

Aucun Parent n’est coupable.

Exprimer ses émotions, peut se faire auprès d’un professionnel de l’accompagnement, lorsque nous n’arrivons pas à le faire auprès de son entourage. C’est s’autoriser à :

Vous libérer de toute culpabilité

Exprimer vos angoisses, vos craintes, vos peurs

Vous libérer de votre stress

Vous libérer du jugement sur vous-même, mais aussi d’autrui

Sortir de l’isolement

Vous accorder un temps de réflexion, de prise de recul

D’avoir des outils de communication, de dialogue au sein du couple et avec votre entourage

Vous positionner et positionner l’enfant souffrant de handicap avec ses frères et sœurs

Analyser vos besoins et les adapter aux besoins de l’enfant

Avoir des outils d’aide pour la gestion du quotidien pour vous-même et l’ensemble de la cellule familiale

Avoir des outils d’aide et de gestion à la prise de décisions

Conserver et maintenir votre statut de femme, d’homme tout en étant Parent

Vous épanouir personnellement et professionnellement

Etre à l’écoute de vous pour être à l’écoute de votre enfant handicapé, mais aussi de l’ensemble des Membres de votre fratrie.

C’est votre épanouissement personnel, le regard que vous portez sur la situation, l’attention, la valorisation vis à vis de votre enfant qui lui permet de s’épanouir, de trouver les forces et les ressources pour lui permettre de grandir, d’être.

Le handicap de votre enfant est une partie de vous, il n’est pas vous, au même titre que le handicap de votre enfant est une partie de lui, il n’est pas lui.

Dans le prolongement de cet article, je vous invite à découvrir :

Ne dites pas à ma mère que je suis handicapée, elle me croit trapéziste dans cirque


Article rédigé et publié par Virginie Lefranc (mise à jour le 4/12/2015)
Thérapeute, Coach de vie
Auteur de la chronique «Changer son regard»
Accompagnement à l’épanouissement personnel et professionnel
Gestion stress social et professionnel
Donner du sens
Savoir-Etre/Savoir-Faire

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